
Un syndicat de VTC créé pour faire face à Uber
Les conducteurs de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) protestent contre le leader du transport de personnes en dénonçant un « salariat déguisé ».
« Uber doit choisir » entre « reprendre sa place d’intermédiaire » ou « devenir transporteur » et dans ce cas « nous salarier ». Voici ce qu’a indiqué Sayah Baaroun, secrétaire général de l’Unsa SCP-VTC. Ce nouveau syndicat de chauffeurs de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) demande à Uber de clarifier sa position vis-à-vis des conducteurs. Il dénonce un « salariat déguisé » et une « indépendance fictive ». Il réclame également une « tarification minimale », « au-dessus des taxis » pour les services apportés « en plus ».
Créé en 2009, Uber est devenu en quelques années la référence en matière de transport de particuliers. Au début, les prix étaient « assez hauts » et « ils nous garantissaient même un chiffre d’affaires », a reconnu Sayah Baaroun. Mais aujourd’hui les applications « se font la guerre des prix ». Les chauffeurs, auto-entrepreneurs pour la plupart, n’ont pas leur mot à dire, a-t-il déploré.
Mohamed Djilelli, secrétaire adjoint de l’Unsa SCP-VTC, a promis que les conducteurs engageraient des actions communes aux Prud’hommes dans les mois à venir.
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Mélanie Durman