

Prières de rue interdites à Clichy-la-Garenne
La ville de Clichy-la-Garenne possède deux églises et une synagogue mais aucun lieu de prière pour la religion musulmane adapté à leurs besoins. Des fidèles n’ont plus le droit de se faire entendre par la prière dans la rue.
Le conflit a débuté à cause de la fermeture d’une salle de prière de la rue Estienne-d’Orves, où se réunissaient quotidiennement » entre 3 000 et 5 000 fidèles « , selon l’UAMC (union des associations musulmanes de Clichy-la-Garenne). Ils se sont alors rendus devant la mairie pour protester par la prière ce qui est dorénavant interdit.
J’en appelle au ministre de l’Intérieur pour faire interdire les prières de rue à #Clichy. https://t.co/f4BuHB1sFz
— Rémi Muzeau (@RMuzeau) 12 novembre 2017
« J’ai proposé à toutes les associations de s’y réunir, celles de la rue d’Estienne d’Orves ont refusé « , rapporte Le Parisien. Si l’UAMC refuse ce local proposé c’est parce qu’ils dénoncent une superficie trop petite pour le nombre de personnes attendues et qu’il est trop excentré.
» Si l’association UACM veut acquérir un terrain pour y installer sa propre salle de prière, je signerai le permis de construire sans souci. […] S’il voulait, l’Etat pourrait signer la vente d’un terrain puisqu’il possède presque 5 ha à Clichy. » à déclaré Rémi Muzeau, le maire de Clichy-la-Garenne, lors d’une interview au Parisien.
Aucun nouveau projet ne semble être proposé pour le moment après le refus du local de la rue Estienne-d’Orves. C’est au tour de l’association de trouver son propre terrain dans la ville pour préparer un nouveau lieu de culte.
Lou-anna Rossi