

Macron candidat : les réactions à chaud
Le nouveau candidat qui vient de se déclarer ce matin ne plait pas à tout le monde… Les réactions des politiques sont nombreuses et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne se félicitent pas de cette annonce.
« Je suis candidat à la présidence de la République ». Si la déclaration n’est pas une surprise, les réactions des hommes politiques sont virulentes. Ce qui ressort, c’est qu’une candidature de plus, ça ne plait à personne.
Cette candidature est mal vue dans son propre camp. Si Macron prend beaucoup de voix à la gauche (il est crédité de 14% d’intentions de vote dans les sondages), le parti socialiste pourrait bien finir 4e ou 5e au premier tour – du jamais vu. On a tous en tête l’élection de 2002, où la gauche s’était morcelée entre plusieurs candidats et avait fini par être absente du second tour. 2016 pourrait être un 2002 bien pire pour la gauche.
Cette candidature de #macron est très embêtante pour la gauche . #CaVous
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 15 novembre 2016
Peur partagée par son ancien collègue Benoît Hamon, qui lui reproche de refuser de participer à la primaire.
Macron en refusant d’être candidat aux primaires se rend responsable du risque d’éliminatº de la gauche dès le 1er tour présidtielles #BFMTV
— Benoît Hamon (@benoithamon) 16 novembre 2016
Autre candidat à la primaire de la gauche, Arnaud Montebourg a critiqué hier Emmanuel Macron, lui reprochant d’être « le candidat des médias ». Enfin le premier ministre Manuel Valls s’est contenté de dire que « rien ne l’affecte » en réaction à la déclaration de la candidature de son ancien ministre.
A sa droite, sa candidature n’est pas la bienvenue non plus. La réaction à chaud d’Alain Juppé ne laisse aucun doute :
Alain Juppé voit #Macron comme un « traître » et un « ringard » https://t.co/bWtJmz6V5k pic.twitter.com/7OUglR6bO5
— BFMTV (@BFMTV) 16 novembre 2016
Il pourrait en effet voler de nombreuses voix aux Républicains également. Hier, François Fillon s’était exprimé sur le cas Macron :
Le 16 novembre marque la fin du quinquennat de François Hollande. Le Président de la République n’a plus d’autorité. #Macron #RTLMatin pic.twitter.com/VdJV93TQUQ
— François Fillon (@FrancoisFillon) 16 novembre 2016
Sa porte-parole Valérie Boyer s’en est aussi prise à ce candidat qui manque d’expérience selon elle :
#Macron n’a pas de bilan. Il n’est pas un homme d’Etat, il est tout le contraire de @FrancoisFillon #GGRMC
— Valérie Boyer ن (@valerieboyer13) 16 novembre 2016
Autre critique à droite : Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, lui reproche d’être « l’incarnation de l’élite mondialisée ».
Côté Front National, Florian Philippot a rapidement réagi :
Quel est l’intérêt de la candidature #Macron ? Son créneau européiste, néolibéral, immigrationniste est déjà saturé à droite et à gauche.
— Florian Philippot (@f_philippot) 16 novembre 2016
Seule réaction positive dans le paysage politique : celle de Bruno Le Maire qui salue la prise de risque d’un renouvellement à gauche.
La candidature d’@EmmanuelMacron change aussi la donne à droite : nous prenons un risque si nous reprenons les mêmes ! #BourdinDirect
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) 16 novembre 2016