

La France attaque une base pétrolière en Syrie
Hier Lundi 9 novembre , Jean Yves le Drian ministre de la défense, révélait l’offensive contre l’Etat Islamique (EI). Un attaque qui a eu lieu dans la nuit du dimanche 8 novembre, avec pour cible le centre d’approvisionnement pétrolier du groupe jihadiste.
En premier lieu, la France parlait d’une démarche de renseignement, coordonnée avec les Américains: « Nous avons davantage de renseignements depuis que le président de la République a souhaité que nous volions au-dessus de la Syrie. Nous avons pu accumuler beaucoup de cibles potentielles » insiste Jean Yves le Drian. Les premiers assauts aériens Français en Syrie datent de septembre dernier et comptes deux opérations précédentes sur des centres d’entrainements. Ces frappes sont présentés de légitime défense sous couvert de l’article 51 de la charte des Nations Unies, dans le but de contrer les attaques au sol.
Pour cet troisième impact des forces françaises, Jean-Yves Le Drian parle d’ « une frappe sur un point de délivrance pétrolier aux environs de Deir Ezzor à la frontière entre l’Irak et la Syrie», (Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique). Cette attaque des ressources pétrolières permettent de mettre des bâtons dans l’engrenage de l’EI qui prolifèrent grâce au commerce du pétrole. Selon le financial Times, Daech engrangerait 500 milliards de dollars de bénéfices de ses ressources pétrolières. Pour la France prendre de telles infrastructures pour cible, permet d’affaiblir Daech et son état en ressource primaire et pécuniaire. Ces opérations de destructions sont peu nombreuses car Daech dissimule ces centres de gravité au sein de la population civile . Les centres de commandements sont en partie cachés au sein d’hôpitaux , d’écoles et de mosquées nourrît par le financement issu du pétrole. Pour renforcer l’impact des frappes françaises, François Hollande a annoncé jeudi l’utilisation du porte avion Charles de Gaulle au sein de l’Irak et de la Syrie.
Jade Rabilloud