

Centrafrique : pas de nouvelle de l’otage français
La France compte depuis lundi un nouvel otage. Le Quai d’Orsay a communiqué sur les négociations en cours.
Nous en savons maintenant plus sur l’otage française enlevée ce lundi en Centrafrique. Il s’agit de Thérèse Claudia Priest, originaire de Pont-de-Veyle dans l’Ain. Agée de 67 ans, elle était en mission humanitaire dans le pays pour le compte de l’association Imohoro.
Originaire de Pont-de-Veyle dans l’Ain, c’est dans sa région qu’elle a fondée une association en faveur d’un petit village centrafricain. La femme connaît bien la région et a l’habitude de s’y rendre deux à trois par an accompagnée de son mari.
L’attaque s’est déroulé vers 8 heures du matin heure locale, à 70 kilomètres au nord de Bangui, capitale du pays, lundi matin. La voiture de l’humanitaire française et des deux religieux qui l’accompagnaient, a été stoppée par un groupe de quatre miliciens anti-Balaka armés de Kalachnikov. C’est ce que rapporte le conducteur du véhicule, dépouillé puis relâché par les assaillants.
Les anti-Balaka sont des milices chrétiennes qui se sont crées pour lutter contre les rebelles, essentiellement Musulmans, de la coalition Séléka qui avait pris le pouvoir en Centrafrique de mars 2013 à janvier 2014.
Selon Reuters, il y aurait un deuxième otage. Un prêtre membre de la Congrégation du Saint-Esprit.
Les négociations sont en cours entre l’archevêché de la capitale centrafricaine et les ravisseurs présumés. L’ambassade de France à Bangui est en lien étroit avec l’institution religieuse.
Pour rappel le dernier otage français, Serge Lazarevic, avait été libéré début décembre dernier.
Antoine Guimbert